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région ile de france - Page 90

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE SUR LES VOIES SUR BERGES

    Il est indéniable, au travers de l’actualité que le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions régionales sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. Il en est ainsi des voies sur Berges qui suscitent la polémique depuis que la Ville de Paris a lancé un projet de reconquête. Une réunion est prévue ce soir à 19H aux Docks sur Seine quai d’Austerlitz

     

    Le projet de reconquête des berges de seine lancé par Bertrand Delanoë est au cœur d’une nouvelle polémique et la gauche et la droite régionale, entre la Ville de Paris et deux départements détenus pas la droite. C’est peut être la raison pour laquelle le maire de Paris organise une réunion publique métropolitaine ce soir à 19H aux Docks en Seine, quai d’Austerlitz parce que « ce projet dépasse le cadre strictement parisien » et que « cette concertation élargie au-delà des exigences du code de l’urbanisme est ouverte aux franciliens et tous les amoureux de Paris » annonce Bertrand Delanoë dans un communiqué : « Le projet a ainsi été discuté avec les élus locaux de la métropole les plus concernés, et le maire de Paris a souhaité en faire l’initiative parisienne présentée dans le cadre de l’appel à initiatives métropolitaines lancé en Avril dernier par Paris Métropole » ajoute t-il rejetant leurs affirmations.

    Cette annonce répond à l’offensive lancée jeudi dernier par  des élus UMP dont Valérie Pécresse, Patrick Devedjian, Chantal Jouanno et Jean-François Lamour qui ont accusé jeudi le maire Delanoë ne pas se concerter avec les élus franciliens sur son projet de piétonisation des voies sur berge. Dans un communiqué commun intitulé « Delanoë n'a pas le monopole des voies sur berges », ils ont dénoncé ce projet cher au maire socialiste de la capitale d'aménager les quais bas de Paris, en les piétonnisant sur un tronçon et en limitant la circulation sur d'autres. « Les voies sur berges sont des axes structurants d'intérêt régional. Ils concernent la région IDF dans son ensemble et pas seulement Paris intra-muros ». Ils estiment que « Bertrand Delanoë a élaboré son projet sans tenir compte des préoccupations et des besoins des Franciliens » et affirment que « le conseil général des Hauts-de-Seine n'a officiellement été informé du projet que le 15 octobre par un simple courrier dépourvu de toute étude d'impact » et que « le conseil général des Yvelines n'a jamais été contacté par la mairie de Paris ». Pour eux, limiter la circulation des voies sur berges provoquera « plus de bouchons, dans une ville qui est déjà la plus embouteillée d'Europe, et donc plus de pollution ». Pierre Mansat adjoint PCF chargé de Paris Métropole et élu chargé de mener justement cette concertation avec les élus franciliens a démenti en expliquant « qu’on a lancé un travail de concertation au niveau régional depuis deux mois, leur attaque est infondée.J'ai commencé par une concertation avec le conseil général du Val-de-Marne, puis de la Seine-et-Marne et récemment j'ai présenté le projet à une assemblée des maires des Hauts-de-Seine », a-t-il ajouté, citant une lettre du président de l'association des maires du 92 « qui dit approuver le projet rive-droite mais pas celui rive gauche ».

  • A VANVES DES ABONNES SONT DEJA PASSES AU TOUT NUMERIQUE

    A Vanves, comme dans le reste de la Région Ile de France, les derniers abonnés analogiques sont passés au numérique, avant la date fatidique fixé au Mercredi 24 Novembre 2010 pour Canal+ et bien sûr le 8 Mars 2010 pour ceux qui regardent en hertzien les chaînes de la TNT. C’est la première étape en Ile de France de ce basculement au tout numérique dont les vanvéens comme les franciliens commencent à entendre parler depuis la Rentrée et qui va mobiliser la ville dans les prochaines semaines.

     

    Ainsi, la chaîne de télévision payante Canal+ passe aujourd’hui à la diffusion en numérique sur l'ensemble du territoire, un an avant l'extinction définitive du signal analogique en France : « A partir du 24 novembre, Canal+ est 100% numérique. Nous sommes la première chaîne nationale historique à arrêter la transmission analogique, c'est une étape importante pour nous » a déclaré son PDG Méheut au cours d'une conférence de presse. Les derniers abonnés concernés se trouvaient en Ile-de-France, les autres régions ayant déjà effectué le passage pour Canal+, qui comptait encore un million d'abonnés recevant le signal hertzien analogique début 2009. « Nos clients ne sont absolument pas réfractaires » a-t-il indiqué,  précisant qu'un accompagnement « personnalisé » avait été mis en place avec notamment l'envoi gratuit d'un décodeur au domicile des abonnés concernés. Fruit de cet effort, le taux de désabonnement des abonnés analogiques passés au numérique est inférieur à 8%, un « résultat absolument exceptionnel » alors que « dans ce genre de mue technologique les désabonnements sont assez fréquents », a-t-il fait valoir. Dans le cadre de ce redéploiement, 74% des abonnés concernés par une réception hertzienne de Canal+/CanalSat ont opté pour la TNT, 15% pour le satellite, 7% pour l'ADSL et 4% pour le câble.  

    Les autorités du CSA et de « Tous au Numérique » qui aident les français à passer au Tout Numérique, tenaient hier matin, une conférence de presse pour faire un bilan et présenter ce qui va se passer dans notre région qui intéressent tous les vanvéens. Un an après le début de l'opération, un tiers des foyers français a basculé. Un an avant la bascule définitive -  le 30 novembre 2011, la diffusion en analogique hertzien n'existera plus  - le plus gros reste à faire. En février prochain, les trois régions du nord de la France seront concernées. Puis ce sera au tour de l'Ile de France, plus importante région française avec 12 millions d'habitants. Ce qui signifie qu'un deuxième tiers des foyers français basculera en deux mois, entre février et mars 2011. En Ile-de-France, il reste encore 400.000 foyers à équiper en télévision numérique. Mais l’avantage est que le taux de couverture est à 98,8% grâce à la Tour Eiffel et 3 à 4 ré-émetteurs à Paris et en Petite Couronne, et une cinquantaine en grande couronne.  Au total, l'Etat a prévu une enveloppe de 300 M€ pour aider les Français à basculer dans le numérique. Cette enveloppe peut concerner des aides pour les foyers modestes ou encore pour ceux qui ne peuvent recevoir, dans leur zone d'habitation, la télévision en numérique hertzien. 

     

    A Vanves deux maires adjoints avec le maire sont mobilisés. Tout d’abord David Mahé chargé du développement numérique qui suit de très prés cette question, en ayant déjà participé à une réunion de la Commission Départementale de la Transition à la Préfecture des Hauts de Seine voilà quelques semaines. Ensuite Françoise Saimpert qui animé l’opération « Voisins Solidaires » qui devrait s’intéresser de prés à la solidarité de voisinage pour aider personnes âgées et fragiles à passer au tout numérique (réglage de leur téléviseur et adaptateur, éviter les anarques etc…). Chaque vanvéen peut utiliser son adresse dans le moteur de recherche du CSA disponible sur le site Internet www.tousaunumérique.fr et vérifiert la réception tNT de son lieu d’habitation. Michel Boyon, président du CSA a annoncé hier que le CSA avait conçu et mis en œuvre une application gratuite qui permettra de savoir si l’on est dans une zone couverte par la TNT sur son Iphone ou sur son Ipad.

     

    Plusieurs campagnes d’informations sont prévues dont les vanvéens sont vus la traduction sur des panneaux publicitaires dans notre commune. Mais c’est surtout début Janvier qu’elle s’intensifiera avec affichage, insertion dans la presse écrite, campagne télé, des camionnettes et des bus aux couleurs de « Tous au numérique » qui circuleront, des équipes terrains qui investiront les marchés (comme le point Info Mairie dans le marché) et les mairies où des animateurs communaux assureront des permanences régulières…  

  • VANVES ET SA REGION : QUESTIONS DU MAIRE GAUDUCHEAU SUR AUTOLIB' ET LE SDRIF

    Durant cette séquence régionale – Commission permanente mercredi, conseil régional hier et aujourd’hui, Bernard Gauducheau (NC) a eu l’occasuion d’intervenir  maintes fois, mais surtout à l’occasion de l’examen du dossier Autolib et lors d’une question orale du groupe NC sur le SDRIF

     

    Le dossier d’Autilib venait pour la troisiéme fois mercredi matin en commission permanente à cause  notamment de l’hostilité des Verts à ce projet. Il est vrai que la Région a décidée d’invertir 4 M€ dans ce projet qui concerne Paris et plusieurs villes de la petite Couronne (18) avec 190 stations de prévues. JP Huchon a expliqué que « c’est un systéme de solidarité qui est mis en place qui permet à des communers d’en bénéficier alors qu’elles n’auraient pas pu le faire toutes seules ». Du coup Bernard Gauducheau est intervenu en demandant « si c’était une enveloppe globale qui permettrait d’aider l’ensemble des communes  concernées ou alors qui ne concernerait que les communes qui n’ont pas le moyen de le faire seules ? » - « C’est pour financer ces 190 stations. Et 18 communes sont concernés » a répondu Jean Paul Huchon – « Mais il y a plus de 18 communes » a fait remarquer un collége NC puisque le projet concerne Paris et et 80 communes adhérentes – « Le Syndicat nous demande 4 M€ qu’il répartira  lui-même » a précisé JP Huchon. Du coup le maire de Vanves a surenchérit en expliquant que « GPSO a voté favorablement parce que la Région s’engageait  et permettait de réduire les coûts » et en demandant une clarification sur ce point. Du coup, les Verts ont demandés quels étaient les critères qui ont conduit à choisir 190 stations dans ses 80 communes.

     

    LA QUESTION ORALE

    Le lendemain matin, c'est-à-dire jeudi, il faisait parti des 4 orateurs (PC, PS, NC et UMP) qui ont posé une question orale  sur le SDRIF (Schéma Directeur Réggional) pour connaître la position de l’Exécutif régional suite à la décision du Conseil d’Etat

    qui reprochait au SDRIF adopté en 2008 d’être incompatible avec la loi du Grand Paris de 2010.  « La situation dans laquelle nous nous trouvons est la conséquence de l’obstination dans laquelle la Région s’est enfermée pour des raisons essentiellement politicien » a expliqué Bernard Gauducheau (NC) en se référant au protocole d’accord de l’été 2009, entre l’Etat et la Région « qui permettait de concilier les ambitions légitimes de la Région en matière d’aménagement du territoire et la volonté nationale ». Et il est revenu sur la proposition du président Huchon : « Retirer la loi sur le Grand Paris ou la modifier pour la rendre compatible avec le SDRIF, comme vous le suggérez, reviendrait à remetre en cause le fonctionnement démocratique de nos institutions ». Du coup, après son intervention, Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP a enfoncé le clou - « Après avoir volontairement fait cavalier seul avec les résultats que l’on connaît, le président Huchon se tourne désormais vers l’Etat et vers le gouvernement qui n’ont cessé de lui tendre la main depuis plusieurs mois à la recherche d’une solution sur le SDRIF et d’un compromis sur le projet de tracé du réseau de transport du Grand Paris » -  en appelant à l’organisation d’une conférence de consensus Etat-Région et en invitant Jean Paul Huchon à rendre visite à F.Fillon avec elle à Matignon.

     

    LE CLASH  

    Jean Paul Huchon a répondu en citant le Conseil d’Etat, notamment lorsqu’il parle d’un « document stratégique riche et très intéressant » qui a « précédé les objectifs du Grenelle de l’Environnement » et noté « qu’il a fallu prés de deux années au gouvernement pour transmettre le projet de décret portant approbation du SDRIF » en concluant que « les difficultés juridiques les plus importantes résultent incontestablement des changements…Intervenus durant ce laps de temps ». Et d’ajouter : « Il n’a pas fait le procés du SDRIF, mais de la méthode du gouvernement. Je me suis toujours opposé à la loi du Grand Paris de M.Blanc qui a été conçue contre les collectivités et qui remet en cause les compétences fondamentales de la Région en matière d’aménagement et de transports. Et c’est dans ce contexte de préparation de cette loi que la Région aurait dû accepter un prétendu « protocole » d’accord ? ». Il a reconnu qu’il fallait débloquer cette situation : « Le gouvernement cherchait une sortie par le haut. Michel Mercier s’y était engagé.  Maurice Leroy m’a fait savoir qu’il poursuivait le même objectif et Claude Guéant m’a donné des signes d’apaisement en ce sens ». Puis il s’en est pris à Valérie Pécresse suscitant des protestations sur les bancs UMP et la sortie de l’hémicycle des élus du groupe : « J’en ai assez d’entendre des contre-vérités. J’ai du mal à travailler avec quelqu’un qui parle de catastrophes et de désastres, vis-à-vis de notre gestion qui a été approuvée par les Franciliens en Mars dernier. Vous racontez des tissus de mensonges sur notre action en matière d’universités. J’en ai marre que vous racontiez que l’on ne fait rien. C’est une question  de  comportement. On ne peut pas continuellement falsifier la véroté. Soit vous ne connaissez pas vos dossiers, soit vous êtes d’une mauvaise foi absolue ».